- Clétus
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Date d'inscription : 10/10/2021
[L97] La Ballade Irlandaise
Mar 12 Oct - 10:41
L'océan, toujours un peu caractériel, vient fracasser sa colère sur le rempart de falaises où la verdure et la roche se disputent la première place. Au-dessus, les vestiges de l'ancien monde ou d'un tout autre se dressent, en piteux état, et là c'est avec le béton que le vert est en conflit. Ou en osmose, c'est selon le point de vue. C'est donc ici. C'est donc là que la famille Ryjkov, au sens large, a décidé de poser le chapiteau. Et tout au bas de ce qui semble être une montagne dissimulée sous la verdure, se dissimule tant bien que mal un voilier, à flanc. C'est qu'il est un peu une assurance-survie, ce voilier, pour au moins les deux tiers de ses occupants, ayant fait le choix de la ballade et du grand air plutôt que celui des armes. Car aussi caractériel soit-il, l'océan reste bien plus paisible que les terres du milieu où la guerre et le meurtre, faut croire, seront perpétuellement la norme... Alors, le navire, on le cache et on espère le retrouver le moment venu.
Dans le voilier, trois silhouettes. Une petite aux longs cheveux couleur de miel ambré que le vent marin fait tourbillonner, qui répond au nom de Mel et dont la meilleure arme est sans aucun doute le sourire communicatif qu'elle a bien souvent aux lèvres. Une grande au corps vigoureux mais au visage ancien marqué par l'Acier de son regard, un certain Clétus déambulant visiblement torse et pieds nus par tout temps... et qui ne semble pas vraiment avoir la gueule de ses bons jours, commençant à être sujet à une "migraine" toute particulière. La troisième et dernière silhouette est encore plus grande que la seconde, celle d'un mastodonte qui pourrait passer pour un géant, surtout quand il se couvre de peaux de bêtes, Zoot... Mais si les deux premières silhouettes entament déjà l'ascension de la falaise en direction de ceux qui peuplent son sommet, qu'en est-il de la troisième ? Viendra, restera, partira ? Ça reste à voir.
Clétus, le vieil ours, ouvre donc la marche avec son masque de douleur qui n'est pas dû à la montée, la varappe ou au froid. Il a, cependant, depuis peu, trouvé une parade à sa "migraine"... Le voilà donc, d'un coup de pif, qui se tire un rail sur l'ongle. Le masque de douleur s'estompe mais il va clairement devenir plus dur de tenir son rythme pour la petite rousse qui le suit ! Y compris pour le mastodonte, selon l'option choisie. Au moins le barbu peut-il maintenant apprécier le décor, aussi ardu soit le chemin ! Car tout autant que beau, il est hostile et sauvage le décor ! A vrai dire, Clétus a le sentiment d'arpenter un bout d'Irlande. L'océan, les falaises, la verdure, le relief, l'air humide et frais... Il s'imagine même fouetté par ce crachin typique ! Sauf qu'en ce jour, il est salé le "crachin" et ne provient que des vagues s'éclatant sur la paroi rocheuse. Pas du ciel, en tous cas, bien dégagé et ensoleillé. Malgré des températures à faire durcir mêmes les tétons les plus récalcitrants...
Dans le voilier, trois silhouettes. Une petite aux longs cheveux couleur de miel ambré que le vent marin fait tourbillonner, qui répond au nom de Mel et dont la meilleure arme est sans aucun doute le sourire communicatif qu'elle a bien souvent aux lèvres. Une grande au corps vigoureux mais au visage ancien marqué par l'Acier de son regard, un certain Clétus déambulant visiblement torse et pieds nus par tout temps... et qui ne semble pas vraiment avoir la gueule de ses bons jours, commençant à être sujet à une "migraine" toute particulière. La troisième et dernière silhouette est encore plus grande que la seconde, celle d'un mastodonte qui pourrait passer pour un géant, surtout quand il se couvre de peaux de bêtes, Zoot... Mais si les deux premières silhouettes entament déjà l'ascension de la falaise en direction de ceux qui peuplent son sommet, qu'en est-il de la troisième ? Viendra, restera, partira ? Ça reste à voir.
Clétus, le vieil ours, ouvre donc la marche avec son masque de douleur qui n'est pas dû à la montée, la varappe ou au froid. Il a, cependant, depuis peu, trouvé une parade à sa "migraine"... Le voilà donc, d'un coup de pif, qui se tire un rail sur l'ongle. Le masque de douleur s'estompe mais il va clairement devenir plus dur de tenir son rythme pour la petite rousse qui le suit ! Y compris pour le mastodonte, selon l'option choisie. Au moins le barbu peut-il maintenant apprécier le décor, aussi ardu soit le chemin ! Car tout autant que beau, il est hostile et sauvage le décor ! A vrai dire, Clétus a le sentiment d'arpenter un bout d'Irlande. L'océan, les falaises, la verdure, le relief, l'air humide et frais... Il s'imagine même fouetté par ce crachin typique ! Sauf qu'en ce jour, il est salé le "crachin" et ne provient que des vagues s'éclatant sur la paroi rocheuse. Pas du ciel, en tous cas, bien dégagé et ensoleillé. Malgré des températures à faire durcir mêmes les tétons les plus récalcitrants...
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 12 Oct - 12:39
Du haut de la falaise où je promène le petit malgré mon gros ventre, je vois un voilier longer la falaise et accoster. Serait-ce les visiteurs que Hécate nous a annoncé ?
Je ramène le petit tranquillement à la maison, notre "ville" n'est pas très grande donc c'est assez rapide à faire et de toute façon il leur faut le temps de remonter toute la falaise. J'espère qu'ils seront prudent en route. Le chemin peut être traitre.
Vassili ! Svetlana ! On a de la visite ! Je crois que ce sont les visiteurs annoncés par Hécate.
Je vérifie partout pour retrouver mon chariot. Vassili l'a certainement donné à quelqu'un car il permet de transporter pas mal de choses, mais si ce sont bien eux, je vais en avoir besoin. Et puis ça permettra aux autres qui n'ont pas eu l'occasion de gouter aussi.
Je ramène le petit tranquillement à la maison, notre "ville" n'est pas très grande donc c'est assez rapide à faire et de toute façon il leur faut le temps de remonter toute la falaise. J'espère qu'ils seront prudent en route. Le chemin peut être traitre.
Vassili ! Svetlana ! On a de la visite ! Je crois que ce sont les visiteurs annoncés par Hécate.
Je vérifie partout pour retrouver mon chariot. Vassili l'a certainement donné à quelqu'un car il permet de transporter pas mal de choses, mais si ce sont bien eux, je vais en avoir besoin. Et puis ça permettra aux autres qui n'ont pas eu l'occasion de gouter aussi.
- Mel
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 12 Oct - 23:06
Mel suit difficilement Clétus sur le chemin qui les mène au Cirque, déjà parce que la route est dangereuse et qu'en plus la mer n'est pas vraiment clémente avec eux. Si elle n'avait pas vu le masque de douleur qu'il peine à lui cacher depuis plusieurs jours, elle lui aurait certainement demandé de passer la première. Au moins, il aurait pu la rattraper si elle tombait. Là, elle devait redoubler d'efforts pour ne pas finir les quater fers en l'air ! Se concentrer, essayer de ne penser qu'à marcher et où poser ses pieds. Ne pas réfléchir à la migraine qui monte chez le Barbu. Ne pas penser à Zoot qui choisira, ou non, de les suivre en ville. Evidemment, elle trébuche et se rattrape du mieux qu'elle peut, c'est-à-dire sans aucune grâce... Elle se remet debout, s'essuie les matins sur le jean et reprend la marche en priant silencieusement pour que ça ne dure plus trop longtemps.
Ce n'est pas dans le caractère de Mel de rester longtemps à ressasser ce qui ne va pas, de ne pas sourire ou de rester sans parler pendant trop longtemps. Du coup, elle se hâte pour arriver à hauteur de son barbu qui, elle le sait, ralentit son allure pour ne pas la distancer. Elle s'accroche à une poche de son vieux jean pour le faire s'arrêter.
Dis ? J'ai un truc à te demander avant qu'on arrive là haut. Mais attend faut que je sois plus près que ça.
Et ni une ni deux la voilà à califourchon sur son dos.
Alors, ma question est la suivante : tu crois que tu peux me porter comme ça jusqu'à là-haut ou est-ce que je suis trop lourde ?
Alors oui c'est un peu fourbe mais bon, elle a beaucoup plus de chances d'arriver en un seul morceau comme ça !
Ce n'est pas dans le caractère de Mel de rester longtemps à ressasser ce qui ne va pas, de ne pas sourire ou de rester sans parler pendant trop longtemps. Du coup, elle se hâte pour arriver à hauteur de son barbu qui, elle le sait, ralentit son allure pour ne pas la distancer. Elle s'accroche à une poche de son vieux jean pour le faire s'arrêter.
Dis ? J'ai un truc à te demander avant qu'on arrive là haut. Mais attend faut que je sois plus près que ça.
Et ni une ni deux la voilà à califourchon sur son dos.
Alors, ma question est la suivante : tu crois que tu peux me porter comme ça jusqu'à là-haut ou est-ce que je suis trop lourde ?
Alors oui c'est un peu fourbe mais bon, elle a beaucoup plus de chances d'arriver en un seul morceau comme ça !
- Vassili Ryjkov
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mer 13 Oct - 10:33
Vassili approche de la corniche qui surplombe l'un des rares chemin qui mène a eux, le seul marqué en tout cas. Il réponds a sa femme par radio.
Oui Je reconnais Clétus et Mel ! ils ont l'air de galérer je vais aller a leur rencontre.
Clétus et Mel, le couple de Roningard l'immense russe s'en rappelle. une jolie rousse, et un grand beau mâle poilu qui lui avait fait forte impression. Vassili descends a grande enjambée le chemin de chèvre, il le connait bien, sait ou il y'a les bons appuis et toujours aussi sportif il mets même pas 1/4h en courant a les rejoindre. Sûr de eux, de lui, ou tout simplement naïf il n'avait pas pris d'armes quand il les atteins depuis la dernière fois qu'ils se sont rencontrés, le tout jeune adulte a fait énormément de progrès en langue, même si il a toujours un fort accent slave, sa grammaire et son vocabulaire sont presque impeccables, il a un tatouage de plus sur le cou, mais par contre il est toujours totalement imberbe.
Il y trouve une rousse qui a grimper sur le dos du mâle ours et les interpelles s'arrêtant quasiment au contact
Bonjour et Bienvenue chez nous !
ni une ni deux, le russe les gratifie d'une embrassade, entourant de ses grands bras a la fois la mule et la rousse qui le monte, juste quelques secondes d'étreinte puis les yeux pétillants leur dit
Mel, Clétus, je suis ravis de vous voir ! Je peux vous soulager ? Tu veux venir sur mon dos Mel ? ou je porte vos sacs ?
La montée est rude mais vous allez voir, ca en vaut la peine !
Oui Je reconnais Clétus et Mel ! ils ont l'air de galérer je vais aller a leur rencontre.
Clétus et Mel, le couple de Roningard l'immense russe s'en rappelle. une jolie rousse, et un grand beau mâle poilu qui lui avait fait forte impression. Vassili descends a grande enjambée le chemin de chèvre, il le connait bien, sait ou il y'a les bons appuis et toujours aussi sportif il mets même pas 1/4h en courant a les rejoindre. Sûr de eux, de lui, ou tout simplement naïf il n'avait pas pris d'armes quand il les atteins depuis la dernière fois qu'ils se sont rencontrés, le tout jeune adulte a fait énormément de progrès en langue, même si il a toujours un fort accent slave, sa grammaire et son vocabulaire sont presque impeccables, il a un tatouage de plus sur le cou, mais par contre il est toujours totalement imberbe.
Il y trouve une rousse qui a grimper sur le dos du mâle ours et les interpelles s'arrêtant quasiment au contact
Bonjour et Bienvenue chez nous !
ni une ni deux, le russe les gratifie d'une embrassade, entourant de ses grands bras a la fois la mule et la rousse qui le monte, juste quelques secondes d'étreinte puis les yeux pétillants leur dit
Mel, Clétus, je suis ravis de vous voir ! Je peux vous soulager ? Tu veux venir sur mon dos Mel ? ou je porte vos sacs ?
La montée est rude mais vous allez voir, ca en vaut la peine !
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mer 13 Oct - 10:46
Je lui réponds par radio. Je ris doucement.
Je commence déjà à faire des barbe-à-papa alors ! Les odeurs vont le motiver à monter.
J'allume l'appareil, il a besoin d'un certain temps pour chauffer.
Pendant ce temps ja vais récupérer le petit pour le garder près de moi, rassurée que ce sont bien eux et pas une menace. Dès que mon appareil est chaud, je commence à préparer des friandises sucrées. Je m'assure que la première n'est pas trop chaude, avant de donner un petit morceau à Stanis en souriant.Clétus et mel vont être étonné de voir dans quel état je suis. Je ne suis qu'à la moitié de ma grossesse et pourtant on dirait que je suis sur le point d'accoucher...
Je commence déjà à faire des barbe-à-papa alors ! Les odeurs vont le motiver à monter.
J'allume l'appareil, il a besoin d'un certain temps pour chauffer.
Pendant ce temps ja vais récupérer le petit pour le garder près de moi, rassurée que ce sont bien eux et pas une menace. Dès que mon appareil est chaud, je commence à préparer des friandises sucrées. Je m'assure que la première n'est pas trop chaude, avant de donner un petit morceau à Stanis en souriant.Clétus et mel vont être étonné de voir dans quel état je suis. Je ne suis qu'à la moitié de ma grossesse et pourtant on dirait que je suis sur le point d'accoucher...
- Clétus
- Messages : 55
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mer 13 Oct - 11:33
- Comme si j'allais perdre une occasion de te mettre les mains aux fesses...
C'est ainsi que l'ours, requinqué par son "médicament", accueille la proposition de la rouquine, joignant d'ailleurs le geste à la parole, la soutenant des deux mains, assez fermement, alors que personne n'est dupe : la petite rousse est bien assez grande pour tenir sur son dos toute seule ! Seuls, ils ne vont cependant pas le rester longtemps... Une lune ou deux de plus et Clétus ne l'aurait pas senti venir, même sous l'effet de la drogue, mais pour l'heure ses sens sont encore bien assez aiguisés pour entendre les pas, sentir l'odeur reconnue qui porte d'ailleurs d'autres, avant même qu'une petite pierre éjectée ne vienne rouler jusqu'à ses pieds... Le "petit" frère arrive.
Il a semble-t-il bien fait d'oublier - ou non - de venir sans arme puisque ce qui l'accueille sont avant tout des sourires. Et alors qu'il vient les enlacer, l'ours concède même à libérer une fesse pour venir la glisser dans le dos du grand Russe qu'il tapote amicalement. C'est qu'il est aussi du genre tactile, le barbu, et ne semble pas gêné par l'étreinte chaleureuse. Au contraire :
- Heureux de te revoir aussi, Vassili. Je t'avais dit que je garderais en tête ta proposition de passer vous voir, hm ? Je m'attendais à ce que ce soit sur les routes... mais je trouve déjà l'endroit à mon goût ! T'en fais pas pour Mel et les sacs, c'est gentil, allons voir plutôt plus haut. Je te mets même au défi de tenir mon... Attends.
L'ours fronce les sourcils et se met à renifler. Pareil à un chien, il lève même le museau, renifle encore puis l'Acier s'écarquille.
- Me dis pas que... de la barbe-à-papa ?!
Il éclate de son rire fort et vrai puis jette un regard tout aussi amical que défiant au jeune Vassili, sourire aux lèvres.
- Maintenant, c'est certain, tu vas pas tenir la distance, gamin !
La boutade lancée, c'est lui qui s'élance ! Et, il faut bien le dire, Mel - qui a intérêt à bien s'accrocher - et les sacs n'y changent rien, le "vieux" Clétus ne semble pas vraiment grimper ou même suivre le chemin, il sautille littéralement de bout de roche en bout de roche ! Que Beth se prépare et que Stanis ne becte pas tout, car les invités ne vont clairement pas tarder à pointer le bout de leurs nez... et l'ours peut s'avérer insatiable !
C'est ainsi que l'ours, requinqué par son "médicament", accueille la proposition de la rouquine, joignant d'ailleurs le geste à la parole, la soutenant des deux mains, assez fermement, alors que personne n'est dupe : la petite rousse est bien assez grande pour tenir sur son dos toute seule ! Seuls, ils ne vont cependant pas le rester longtemps... Une lune ou deux de plus et Clétus ne l'aurait pas senti venir, même sous l'effet de la drogue, mais pour l'heure ses sens sont encore bien assez aiguisés pour entendre les pas, sentir l'odeur reconnue qui porte d'ailleurs d'autres, avant même qu'une petite pierre éjectée ne vienne rouler jusqu'à ses pieds... Le "petit" frère arrive.
Il a semble-t-il bien fait d'oublier - ou non - de venir sans arme puisque ce qui l'accueille sont avant tout des sourires. Et alors qu'il vient les enlacer, l'ours concède même à libérer une fesse pour venir la glisser dans le dos du grand Russe qu'il tapote amicalement. C'est qu'il est aussi du genre tactile, le barbu, et ne semble pas gêné par l'étreinte chaleureuse. Au contraire :
- Heureux de te revoir aussi, Vassili. Je t'avais dit que je garderais en tête ta proposition de passer vous voir, hm ? Je m'attendais à ce que ce soit sur les routes... mais je trouve déjà l'endroit à mon goût ! T'en fais pas pour Mel et les sacs, c'est gentil, allons voir plutôt plus haut. Je te mets même au défi de tenir mon... Attends.
L'ours fronce les sourcils et se met à renifler. Pareil à un chien, il lève même le museau, renifle encore puis l'Acier s'écarquille.
- Me dis pas que... de la barbe-à-papa ?!
Il éclate de son rire fort et vrai puis jette un regard tout aussi amical que défiant au jeune Vassili, sourire aux lèvres.
- Maintenant, c'est certain, tu vas pas tenir la distance, gamin !
La boutade lancée, c'est lui qui s'élance ! Et, il faut bien le dire, Mel - qui a intérêt à bien s'accrocher - et les sacs n'y changent rien, le "vieux" Clétus ne semble pas vraiment grimper ou même suivre le chemin, il sautille littéralement de bout de roche en bout de roche ! Que Beth se prépare et que Stanis ne becte pas tout, car les invités ne vont clairement pas tarder à pointer le bout de leurs nez... et l'ours peut s'avérer insatiable !
Beth aime ce message
- Mel
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Jeu 14 Oct - 0:01
Après lui avoir décoché un clin d'oeil après sa réponse sur les mains aux fesses et la mise en application directe qui lui vaut un :
Ça m'aurait étonnée ça ...
Voilà Mel bien accrochée sur le dos de son barbu quand elle voit débouler Vassili qui non seulement arrive en courant sur un chemin fait de pierres et de cailloux mais en plus il vient leur faire un câlin sans se soucier de la hauteur qui reste derrière eux. En fait, on dirait qu'il évolue sur un sol plat et mou alors qu'elle a l'impression de faire de l'escalade. Sûrement un truc que les gens du Cirque ont en plus des gens normaux, ce rapport bizarre au danger. Ou juste de l'inconscience ?
Mais la petite rousse met tout ça bien vie de côté pour apprécier l'accueil du jeune russe. Elle est prête à accepter de lui donner leurs sacs afin de rendre la tâche plus facile à Clétus, mais elle oublie parfois que les garçons même vieux, aiment bien jouer à qui pisse le plus loin avec des défis souvent tordus. Et apparemment la course en haut de la montagne est celui choisi par ces deux là.
Au moment même où elle se dit qu'elle va avoir intérêt à bien se tenir, elle sent l'odeur de la barbe à papa. Elle accroche aussitôt les bras autour du cou du grimpeur en folie, croisant les jambes autour de sa taille et fermant les yeux pour ne pas penser à la chute vertigineuse qu'ils pourraient faire. Entre deux rebonds plutôt brutaux, elle réussit à lui balancer :
C'est dingue d'avoir autant envie de sucré qu'un enfant de quatre ans tu sais...
Un rebond et elle se tait sous peine de se mordre la langue.
Ça m'aurait étonnée ça ...
Voilà Mel bien accrochée sur le dos de son barbu quand elle voit débouler Vassili qui non seulement arrive en courant sur un chemin fait de pierres et de cailloux mais en plus il vient leur faire un câlin sans se soucier de la hauteur qui reste derrière eux. En fait, on dirait qu'il évolue sur un sol plat et mou alors qu'elle a l'impression de faire de l'escalade. Sûrement un truc que les gens du Cirque ont en plus des gens normaux, ce rapport bizarre au danger. Ou juste de l'inconscience ?
Mais la petite rousse met tout ça bien vie de côté pour apprécier l'accueil du jeune russe. Elle est prête à accepter de lui donner leurs sacs afin de rendre la tâche plus facile à Clétus, mais elle oublie parfois que les garçons même vieux, aiment bien jouer à qui pisse le plus loin avec des défis souvent tordus. Et apparemment la course en haut de la montagne est celui choisi par ces deux là.
Au moment même où elle se dit qu'elle va avoir intérêt à bien se tenir, elle sent l'odeur de la barbe à papa. Elle accroche aussitôt les bras autour du cou du grimpeur en folie, croisant les jambes autour de sa taille et fermant les yeux pour ne pas penser à la chute vertigineuse qu'ils pourraient faire. Entre deux rebonds plutôt brutaux, elle réussit à lui balancer :
C'est dingue d'avoir autant envie de sucré qu'un enfant de quatre ans tu sais...
Un rebond et elle se tait sous peine de se mordre la langue.
- Vassili Ryjkov
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Jeu 14 Oct - 9:51
l'étreinte chaleureuse de la patte de l'ours dans le dos de Vassili fais son effet, et il resserre d'autant plus le câlin de ses grandes mains sur les reins de Mel et s'attarde un peu, comme si il en profitait avant de répondre. C'est que la chaleur humaine est rare en ce monde, il faut savoir en profiter non ? il finit donc par ouvrir la bouche en regardant l'homme.
Je suis très heureux de vous voir aussi, a tout les deux !
il sourit a l'homme qui semble piqué dans son orgueil et qui tient a porter la lourde charge tout seul et qui mets même au défi le russe dans ses montagnes. Si il n'avait pas l'image d'un mâle Alpha pour Vassili, il s'en moquerait presque même si il ne prends pas le défi au sérieux. C'est alors qu'il se transforme, tel un chien de chasse a l'arrêt il renifle le vent, Vassili l'imite mais il ne sens pas l'odeur de sucrerie qu'il dit percevoir. et le temps d'un claquement de doigt, voici l'ours lancé comme un avion en pleine montagne les mains sur le cul a mel.
Le grand russe écarquille les yeux, un paquet de gens seraient déjà épuisés d'être arrivés ici, plusieurs personnes se blessaient rien qu'en marchant, et lui pars comme une balle, il se dit qu'une catastrophe va arriver et il leur cours derrière se disant qu'une catastrophe va arriver, a un moment donné il dérape, et Vassili tends le bras pour l'aider a rééquilibrer, en accrochant la forme la plus proéminente : le cul de Mel.
probablement que le vieil ours dans sa frénésie n'aura pas sentit l'aide, peut être que mel aura sentit la main supplémentaire au cul.
Pour la suite Vassili est impressionné, Clétus semble avoir des ailes alors qu'il est chargé comme pas permis. Le russe est obligé d'appuyer fort pour le suivre, alors qu'il connait parfaitement la montagne. Il n'est pas distancé, mais essayer de le doubler créerait un accident pour sûr. Heureusement l'avancée de Clétus ressemble plus a une charge de sanglier, qu'a un déplacement de renard : il va tout droit, et au bout de quelques minutes il quitte même le chemin qui est le plus rapide.
Vassili peut être inconscient de les laisser seuls veut quand même gagner, donc il prends le chemin le plus court, et il rejoins sa femme et le chariot a friandises avant le vieil ours, du coup quand ils finiront par arriver, si ils n'ont pas chutés, l'immense russe sera déjà là, un peu essoufflé, mais la avant ! il dit a sa femme.
Dépêche toi de lui faire une barbe a papa, on dirait qu'il hystérique...
Je suis très heureux de vous voir aussi, a tout les deux !
il sourit a l'homme qui semble piqué dans son orgueil et qui tient a porter la lourde charge tout seul et qui mets même au défi le russe dans ses montagnes. Si il n'avait pas l'image d'un mâle Alpha pour Vassili, il s'en moquerait presque même si il ne prends pas le défi au sérieux. C'est alors qu'il se transforme, tel un chien de chasse a l'arrêt il renifle le vent, Vassili l'imite mais il ne sens pas l'odeur de sucrerie qu'il dit percevoir. et le temps d'un claquement de doigt, voici l'ours lancé comme un avion en pleine montagne les mains sur le cul a mel.
Le grand russe écarquille les yeux, un paquet de gens seraient déjà épuisés d'être arrivés ici, plusieurs personnes se blessaient rien qu'en marchant, et lui pars comme une balle, il se dit qu'une catastrophe va arriver et il leur cours derrière se disant qu'une catastrophe va arriver, a un moment donné il dérape, et Vassili tends le bras pour l'aider a rééquilibrer, en accrochant la forme la plus proéminente : le cul de Mel.
probablement que le vieil ours dans sa frénésie n'aura pas sentit l'aide, peut être que mel aura sentit la main supplémentaire au cul.
Pour la suite Vassili est impressionné, Clétus semble avoir des ailes alors qu'il est chargé comme pas permis. Le russe est obligé d'appuyer fort pour le suivre, alors qu'il connait parfaitement la montagne. Il n'est pas distancé, mais essayer de le doubler créerait un accident pour sûr. Heureusement l'avancée de Clétus ressemble plus a une charge de sanglier, qu'a un déplacement de renard : il va tout droit, et au bout de quelques minutes il quitte même le chemin qui est le plus rapide.
Vassili peut être inconscient de les laisser seuls veut quand même gagner, donc il prends le chemin le plus court, et il rejoins sa femme et le chariot a friandises avant le vieil ours, du coup quand ils finiront par arriver, si ils n'ont pas chutés, l'immense russe sera déjà là, un peu essoufflé, mais la avant ! il dit a sa femme.
Dépêche toi de lui faire une barbe a papa, on dirait qu'il hystérique...
- Clétus
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Jeu 14 Oct - 12:06
La cocaïne. Elle est la seule chose qui, à ce jour, ait jamais réussi à avoir de l'effet sur ce qu'il sait, depuis peu finalement, réellement être, en dedans. La Bête. Son rapport à elle, ce qu'elle produit sur lui. A ce niveau, la cocaïne fait office, d'une certaine façon, à la fois de catalyseur et d'atténuateur. Elle a plusieurs effets et la rousse sur son dos a déjà pu en observer certains. Elle a d'abord et avant tout l'effet libérateur d'annihiler complètement la fameuse et atroce "migraine", qui n'en est pas une, qui se pointe systématiquement à l'approche de la fin de ce qu'il sait maintenant être un cycle, à l'approche de la transformation à venir. L'effet le plus évident, c'est que la cocaïne rend Clétus au-delà d'hyperactif et, de ça, la rouquine en sait clairement quelque chose ! Mais elle a aussi des effets moins évidents, vu de l'extérieur, comme celui de le garder conscient lorsqu'il est la Bête ou, comme présentement, de le rendre "hyper-conscient" du point de vue sensoriel. Ce qui va jusqu'à rendre plus extrêmes même ses émotions.
D'ailleurs, quand il lance son défi au jeune Vassili, il est assez clair que le vrai "gamin", c'est lui ! Il n'est que joie de vivre, en réalité, et tout enthousiaste. Le fait qu'il courre après une barbe-à-papa comme gosse à la sortie de l'école ne rend la chose que plus évidente. A voir cet homme, dont l'âge est certes difficile à déterminer mais qui a tout de même bien la gueule d'un soixantenaire - si pas plus -, qui sautille quasiment à flanc de falaise, comme s'il ne portait rien sur le dos, ne peut que mettre la puce à l'oreille du grand Russe : ce type-là n'est pas normal.
Tandis qu'il arpente en ligne droite la montée comme s'il se faisait un parcours de santé, Clétus sent et entend tout. Littéralement tout. Le son des vagues jusqu'au moindre clapotis de gouttes d'eau, les respirations, le mouvement dans l'air de la main de Vassili, sa bifurcation, l'odeur de l'iode et des friandises mais pas seulement, celles de Beth, de son enfant, de la gamine qui s'occupait des entractes, celle du prestidigitateur au loin sur son rafiot comme celle de Zoot resté pour l'heure en contrebas, celles même du défunt ingénieur sons et lumières ou d'Hécate, toujours présentes parmi celles des présents, des vivants, des objets, du lieu. Il sent des odeurs nouvelles et vaguement inconnues, il sent même les effluves caractéristiques et caractérisées de la soeur qui se fait désirer. Il sent bien entendu l'odeur rassurante et apaisante qu'il connait le mieux de celle qu'il prend soin, contrairement aux apparences, de maintenir confortablement sur son dos. Il sent les parfums divers de la végétation et du béton, du bois vivants, du bois brûlé qui s'éteint, perçoit le mouvement des feuilles et leur bruissement, le vol d'une mouche et cet hanneton qui décolle... Il sent aussi tout aussi bien les chocs, celui de la corne de ses pieds s'écrasant contre la roche, comme ceux moins prévus ! Car il y a des ratés, lors de l'ascension, il ne faut pas non plus en douter ! Quand on va au Cirque c'est pour les émotions fortes et Mel doit en avoir pour son argent, n'est-ce pas ? Cependant, ce que Clétus sent nettement moins, paradoxalement, quand il est sous l'effet de la cocaïne, c'est la douleur... Alors, de ces ratés, tout ce qui en apparaîtra sur lui sera des bouts de son jean quelque peu déchirés ou quelques tâches de sang grossissant à travers le tissu au niveau des tibias. C'est ce que pourront constater, ou non, ceux qui les attendent en haut. Mais aucune trace de douleur ou même de fatigue sur le visage du barbu qui n'affichent qu'un grand sourire à leurs égards.
- Un point pour toi, mon bon Vassili ! Bien joué, camarade. Mais ne presse pas ta jolie femme, on a tout le temps !
Le ton est parfaitement amical mais le vieil ours parle bien plus vite qu'à son habitude, semblant excité comme une puce, et bien qu'elle reste grave, sa voix aurait presque tendance à partir dans les aigus. Même quand il ponctue de son rire aussi tonitruant que sincère.
- Beth ! Ravi de te revoir ! D'autant que tu me prends encore par les sentiments, hm ? HAHA ! Riche et adorable idée. Et, dis-moi, soit tu abuses de tes propres sucreries, soit on vous doit de nouvelles félicitations ! C'est formidable ! Et tu n'en es que plus jolie ! Et... Oh !
L'Acier, brillant au possible, se remplit de tendresse alors qu'il vient de se poser sur l'enfant suçant la friandise dans les bras de la future nouvellement maman, tandis que l'ours continue d'approcher, ayant visiblement oublié de reposer Mel, toujours sur son dos. D'ailleurs, comme pour attirer son attention, il donne une petite claque sur ce qui est clairement le personnage principal de cette histoire : le cul de Mel.
- Regarde-moi comme il a poussé, ce petit bout de choux ! HAHA ! Salut petit Stanis... T'es toujours aussi mignon, toi, tu sais ça ? HAHA !
Ainsi est l'ours, parfois. D'autant plus sous l'effet de la cocaïne. De la chaleur, un grand sourire, un rire fort, de la tendresse. Une force tranquille. A vous en faire passagèrement oublier la prétendue Apocalypse, la Guerre et sa cruauté. Mais qu'on ne s'en fasse pas trop... sa part sombre, tôt ou tard, surgira.
D'ailleurs, quand il lance son défi au jeune Vassili, il est assez clair que le vrai "gamin", c'est lui ! Il n'est que joie de vivre, en réalité, et tout enthousiaste. Le fait qu'il courre après une barbe-à-papa comme gosse à la sortie de l'école ne rend la chose que plus évidente. A voir cet homme, dont l'âge est certes difficile à déterminer mais qui a tout de même bien la gueule d'un soixantenaire - si pas plus -, qui sautille quasiment à flanc de falaise, comme s'il ne portait rien sur le dos, ne peut que mettre la puce à l'oreille du grand Russe : ce type-là n'est pas normal.
Tandis qu'il arpente en ligne droite la montée comme s'il se faisait un parcours de santé, Clétus sent et entend tout. Littéralement tout. Le son des vagues jusqu'au moindre clapotis de gouttes d'eau, les respirations, le mouvement dans l'air de la main de Vassili, sa bifurcation, l'odeur de l'iode et des friandises mais pas seulement, celles de Beth, de son enfant, de la gamine qui s'occupait des entractes, celle du prestidigitateur au loin sur son rafiot comme celle de Zoot resté pour l'heure en contrebas, celles même du défunt ingénieur sons et lumières ou d'Hécate, toujours présentes parmi celles des présents, des vivants, des objets, du lieu. Il sent des odeurs nouvelles et vaguement inconnues, il sent même les effluves caractéristiques et caractérisées de la soeur qui se fait désirer. Il sent bien entendu l'odeur rassurante et apaisante qu'il connait le mieux de celle qu'il prend soin, contrairement aux apparences, de maintenir confortablement sur son dos. Il sent les parfums divers de la végétation et du béton, du bois vivants, du bois brûlé qui s'éteint, perçoit le mouvement des feuilles et leur bruissement, le vol d'une mouche et cet hanneton qui décolle... Il sent aussi tout aussi bien les chocs, celui de la corne de ses pieds s'écrasant contre la roche, comme ceux moins prévus ! Car il y a des ratés, lors de l'ascension, il ne faut pas non plus en douter ! Quand on va au Cirque c'est pour les émotions fortes et Mel doit en avoir pour son argent, n'est-ce pas ? Cependant, ce que Clétus sent nettement moins, paradoxalement, quand il est sous l'effet de la cocaïne, c'est la douleur... Alors, de ces ratés, tout ce qui en apparaîtra sur lui sera des bouts de son jean quelque peu déchirés ou quelques tâches de sang grossissant à travers le tissu au niveau des tibias. C'est ce que pourront constater, ou non, ceux qui les attendent en haut. Mais aucune trace de douleur ou même de fatigue sur le visage du barbu qui n'affichent qu'un grand sourire à leurs égards.
- Un point pour toi, mon bon Vassili ! Bien joué, camarade. Mais ne presse pas ta jolie femme, on a tout le temps !
Le ton est parfaitement amical mais le vieil ours parle bien plus vite qu'à son habitude, semblant excité comme une puce, et bien qu'elle reste grave, sa voix aurait presque tendance à partir dans les aigus. Même quand il ponctue de son rire aussi tonitruant que sincère.
- Beth ! Ravi de te revoir ! D'autant que tu me prends encore par les sentiments, hm ? HAHA ! Riche et adorable idée. Et, dis-moi, soit tu abuses de tes propres sucreries, soit on vous doit de nouvelles félicitations ! C'est formidable ! Et tu n'en es que plus jolie ! Et... Oh !
L'Acier, brillant au possible, se remplit de tendresse alors qu'il vient de se poser sur l'enfant suçant la friandise dans les bras de la future nouvellement maman, tandis que l'ours continue d'approcher, ayant visiblement oublié de reposer Mel, toujours sur son dos. D'ailleurs, comme pour attirer son attention, il donne une petite claque sur ce qui est clairement le personnage principal de cette histoire : le cul de Mel.
- Regarde-moi comme il a poussé, ce petit bout de choux ! HAHA ! Salut petit Stanis... T'es toujours aussi mignon, toi, tu sais ça ? HAHA !
Ainsi est l'ours, parfois. D'autant plus sous l'effet de la cocaïne. De la chaleur, un grand sourire, un rire fort, de la tendresse. Une force tranquille. A vous en faire passagèrement oublier la prétendue Apocalypse, la Guerre et sa cruauté. Mais qu'on ne s'en fasse pas trop... sa part sombre, tôt ou tard, surgira.
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Jeu 14 Oct - 17:19
Je vois mon mari arriver essoufflé, mais pas encore de trace de Clétus et de Mel. Je les vois arriver quelques secondes plus tard par un autre chemin.
Mel ! Clétus ! Vous voilà enfin. Depuis le temps que Hécate nous dis que vous aller passer...
Je regarde le grand barbu en souriant.
Je n'ai pas oublié à quel point tu aimes la barbe-à-papa. J'en désigne deux-trois qui sont déjà prêtes sur le chariot. Nul besoin de me presser, quand je vous ai vu arriver, j'ai déjà commencé.
Je passe la main sur mon ventre en riant.
J'ai trop profité d'autres bonnes choses que mes sucreries. Je regarde mon mari en souriant. Mais on a encore le temps, je ne suis qu'à la moitié de ma grossesse. Plus jolie ? Je n'en ai pas l'impression, mais j'accepte volontiers le compliment !
Quand son regard se pose sur Stanis, je souris, me souvenant de la bienveillance avec laquelle il regardait le petit à peine né lorsqu'on était à Roningrad
J'ose espérer que vous resterez avec nous au moins jusqu'à la prochaine lune. On fêtera son premier anniversaire ! Ce petit bout va déjà avoir un an. Le temps file beaucoup trop vite.
Mel ! Clétus ! Vous voilà enfin. Depuis le temps que Hécate nous dis que vous aller passer...
Je regarde le grand barbu en souriant.
Je n'ai pas oublié à quel point tu aimes la barbe-à-papa. J'en désigne deux-trois qui sont déjà prêtes sur le chariot. Nul besoin de me presser, quand je vous ai vu arriver, j'ai déjà commencé.
Je passe la main sur mon ventre en riant.
J'ai trop profité d'autres bonnes choses que mes sucreries. Je regarde mon mari en souriant. Mais on a encore le temps, je ne suis qu'à la moitié de ma grossesse. Plus jolie ? Je n'en ai pas l'impression, mais j'accepte volontiers le compliment !
Quand son regard se pose sur Stanis, je souris, me souvenant de la bienveillance avec laquelle il regardait le petit à peine né lorsqu'on était à Roningrad
J'ose espérer que vous resterez avec nous au moins jusqu'à la prochaine lune. On fêtera son premier anniversaire ! Ce petit bout va déjà avoir un an. Le temps file beaucoup trop vite.
- Mel
- Messages : 28
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Jeu 14 Oct - 23:50
Est-ce que Mel a peur durant toute cette course folle à flanc de montagne ? On pourrait croire que c'est le cas, mais elle sent, autant qu'elle sait, que le grand barbu la maintient dans une position confortable et que, même si l'odeur de la barbe à papa a eu un effet certain, il fera attention à ce qu'elle ne risque rien. D'ailleurs il l'a bien calée avec ses mains posées sur son postérieur, "par mesure de sécurité" ! Mon œil !
Il semblerait que cette partie charnue de son anatomie soit la plus intéressante parce qu'elle a bien senti les mains baladeuses de Vassili pendant leur câlin. Mais il est tactile, le russe, elle l'a compris à Roningrad et ne s'en est pas plus inquiétée que ça. Même pendant la course quand il était encore derrière eux, il avait tenté de l'empêcher de tomber en la retenant pile à cet endroit précis. La rousse se demande si son cul vaut tout l'intérêt qu'on lui porte au moment où, enfin, ils arrivent au niveau de Beth et de son chariot à friandises.
Elle fait un signe de la main en se penchant sur le côté en guise de salut pour Beth alors que Clétus est déjà en train de parler à une vitesse folle. On dirait bien que les rôles sont inversés cette fois et que c'est lui la pipelette et elle la taiseuse. Il la gratifie même d'une petite claque sur le cul, oui encore lui, parce qu'elle ne réagit pas assez vite à ce qu'il raconte. Elle hausse les yeux au ciel et soupire bruyamment.
Je suis sûre que je verrai bien mieux tout ça si tu m'aidais à descendre de ma monture !
Elle fait un clin d'œil à Vassili et un petit geste pour qu'il s'approche. Bien sûr sa demande était pour Clétus, mais entre la présence de Beth, de Stanis et des barbe à papa, il y a de grandes chances que la faire descendre de son dos, soit relégué loin dans son cerveau. Du coup, c'est le russe qui va devoir l'aider et quand il s'approche assez, elle pose ses deux mains sur ses épaules pour qu'il puisse la prendre par la taille et la poser au sol. Qu'il se charge de la manœuvre, elle veut juste être les deux pieds sur terre.
Une fois que c'est le cas, elle le remercie et les regarde Beth, lui et le petit.
Comme tu dis, Beth, ce gros ventre là n'a rien à voir avec les sucreries...
Elle se tourne vers son barbu qui est déjà passé à l'action. son visage et sa barbe sont déjà recouverts de sucre malgré les coups de langue qui essaient d'essuyer l'ampleur des dégâts.
Fais attention avec tout ça, parce que tu ne pourras pas te servir de la même excuse toi...
Et elle éclate de rire avant de continuer de parler avec Beth et Vassili.
Je suis très contente d'être arrivée jusqu'ici, ça fait longtemps qu'on avait prévu ce voyage qui a longtemps été retardé par tout un tas de trucs tout pourris. On est venu en bateau, le paysage est très joli par ici... Et quand je vois tout ça... C'est... C'est vraiment super où vous êtes installés...
Il semblerait que cette partie charnue de son anatomie soit la plus intéressante parce qu'elle a bien senti les mains baladeuses de Vassili pendant leur câlin. Mais il est tactile, le russe, elle l'a compris à Roningrad et ne s'en est pas plus inquiétée que ça. Même pendant la course quand il était encore derrière eux, il avait tenté de l'empêcher de tomber en la retenant pile à cet endroit précis. La rousse se demande si son cul vaut tout l'intérêt qu'on lui porte au moment où, enfin, ils arrivent au niveau de Beth et de son chariot à friandises.
Elle fait un signe de la main en se penchant sur le côté en guise de salut pour Beth alors que Clétus est déjà en train de parler à une vitesse folle. On dirait bien que les rôles sont inversés cette fois et que c'est lui la pipelette et elle la taiseuse. Il la gratifie même d'une petite claque sur le cul, oui encore lui, parce qu'elle ne réagit pas assez vite à ce qu'il raconte. Elle hausse les yeux au ciel et soupire bruyamment.
Je suis sûre que je verrai bien mieux tout ça si tu m'aidais à descendre de ma monture !
Elle fait un clin d'œil à Vassili et un petit geste pour qu'il s'approche. Bien sûr sa demande était pour Clétus, mais entre la présence de Beth, de Stanis et des barbe à papa, il y a de grandes chances que la faire descendre de son dos, soit relégué loin dans son cerveau. Du coup, c'est le russe qui va devoir l'aider et quand il s'approche assez, elle pose ses deux mains sur ses épaules pour qu'il puisse la prendre par la taille et la poser au sol. Qu'il se charge de la manœuvre, elle veut juste être les deux pieds sur terre.
Une fois que c'est le cas, elle le remercie et les regarde Beth, lui et le petit.
Comme tu dis, Beth, ce gros ventre là n'a rien à voir avec les sucreries...
Elle se tourne vers son barbu qui est déjà passé à l'action. son visage et sa barbe sont déjà recouverts de sucre malgré les coups de langue qui essaient d'essuyer l'ampleur des dégâts.
Fais attention avec tout ça, parce que tu ne pourras pas te servir de la même excuse toi...
Et elle éclate de rire avant de continuer de parler avec Beth et Vassili.
Je suis très contente d'être arrivée jusqu'ici, ça fait longtemps qu'on avait prévu ce voyage qui a longtemps été retardé par tout un tas de trucs tout pourris. On est venu en bateau, le paysage est très joli par ici... Et quand je vois tout ça... C'est... C'est vraiment super où vous êtes installés...
- Vassili Ryjkov
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Ven 15 Oct - 14:53
Vassili avait certes il avait gagné, il était arrivé avant, mais il dévisageait toujours l'ours, même si lui n'avait que d'yeux pour les sucreries et pour son fils... il lui semblait que l'ours dégageait une aura animale.. les Tibias en sang, il n'en avait rien a faire cet ours la, il semblait mué par une force invisible, Vassili était impressionné, il l'avait toujours été avec lui...
Pour dire quand Mel lui fais signe de s'approcher, il avait compris qu'il allait servir de palan il avait fait quelques pas pour la rejoindre les bras tendu vers elle, mais ne regardait que les jambes de Clétus, tellement que ses mains finissent d'avantage sur sa poitrine que ses hanches, ce n'est que la qu'il regarde la pourtant trés jolie rousse, avec une montée pivoine sur les joues
Euh pardon.
et descends immédiatement ses mains fermement sur ses hanches pour servir de marche pieds, ca dure une seconde, seconde pendant laquelle forcément a la bonne hauteur il ne regarde que les seins de Mel il la descends avec délicatesse. Mais aussitôt le paquet posé au sol, ses yeux retourne sur le dévoreur de friandises... il le détaille de la tête au pieds, d'où sort il sa vigueur? Quel âge il a au juste? Vassili n'a pas forcément beaucoup d'exemple Virils dans sa troupe depuis qu'ils sont la, et Clétus représente a ses yeux un parfait modèle... il a des qualités physiques qu'il n'arrive pas a comprendre, et sans quitter l'ours des yeux, il réponds
C'est de ma faute pour le ventre de Beth, je veux qu'elle me fasse plein d'enfants... j'aimerais une fille...
puis avec une délicatesse pachydermique, toujours sans quitter ses yeux brillants qui détaille Clétus il balance.
Et toi Mel ? pourquoi tu porte pas l'enfant de Clétus? Vu les parents ca ferrait forcément un canon...
il la complimentait elle ? ou lui ? ou les deux ?
Pour dire quand Mel lui fais signe de s'approcher, il avait compris qu'il allait servir de palan il avait fait quelques pas pour la rejoindre les bras tendu vers elle, mais ne regardait que les jambes de Clétus, tellement que ses mains finissent d'avantage sur sa poitrine que ses hanches, ce n'est que la qu'il regarde la pourtant trés jolie rousse, avec une montée pivoine sur les joues
Euh pardon.
et descends immédiatement ses mains fermement sur ses hanches pour servir de marche pieds, ca dure une seconde, seconde pendant laquelle forcément a la bonne hauteur il ne regarde que les seins de Mel il la descends avec délicatesse. Mais aussitôt le paquet posé au sol, ses yeux retourne sur le dévoreur de friandises... il le détaille de la tête au pieds, d'où sort il sa vigueur? Quel âge il a au juste? Vassili n'a pas forcément beaucoup d'exemple Virils dans sa troupe depuis qu'ils sont la, et Clétus représente a ses yeux un parfait modèle... il a des qualités physiques qu'il n'arrive pas a comprendre, et sans quitter l'ours des yeux, il réponds
C'est de ma faute pour le ventre de Beth, je veux qu'elle me fasse plein d'enfants... j'aimerais une fille...
puis avec une délicatesse pachydermique, toujours sans quitter ses yeux brillants qui détaille Clétus il balance.
Et toi Mel ? pourquoi tu porte pas l'enfant de Clétus? Vu les parents ca ferrait forcément un canon...
il la complimentait elle ? ou lui ? ou les deux ?
- Clétus
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Date d'inscription : 10/10/2021
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Ven 15 Oct - 18:47
- Riche idée, riche idée... fous chavez rechefoir...
Ce sont les derniers mots qui sortent de la bouche du barbu avant qu'il ne commence à se bâfrer et n'émette plus que des "groumpf", "slurp" et autres "hmMMmmm"... Un véritable mort de faim ! Barbe-à-papa, bonbons, peu importe, il avale tout ce que Beth lui propose ! Il écoute, pourtant, faut pas croire. D'ailleurs, il ne voudrait pas qu'il entendrait tout quand même. S'il lui arrive de s'interrompre, gardant son grand sourire, c'est uniquement pour faire des grimaces au petit Stanis. Puis vient la question de Vassili et c'est l'ours qui répond le premier :
- Pochible ke mé pi cholat...
Il lève un doigt devant lui à l'attention du jeune Russe, lui demandant visiblement une seconde pour engloutir tout ce qui lui remplit la bouche et rend ses paroles incompréhensibles. Certains pensent qu'il suffit de regarder quelqu'un manger pour avoir une idée de sa façon de faire l'amour... A supposer que cette sagesse populaire en soit vraiment, le verdict est sans appel : la barbu se goinfre, insatiable, est bruyant, vorace, se lèche méticuleusement les doigts pour ne pas en laisser une miette et, clairement, en fout partout ! Ce dernier point étant peut-être une piste pour répondre au jeune papa... Néanmoins :
- Pardon. Je disais : possible que mes petits soldats ne soient plus aussi efficaces que les tiens. HAHA !
Vassili, quand il ne tripote pas la rousse a la moindre occasion, ne cesse de le dévisager. L'ours le voit bien et ne semble s'offusquer, pour l'heure, ni de l'un ni de l'autre ! Pas plus que des tâches d'hémoglobine qu'il découvre à ses tibias en suivant le regard du Russe. A la place, l'Acier revient sur Beth.
- Je crois pas qu'on ait prévu de repartir si tôt mais ça dépendra aussi, bien sûr, de votre hospitalité. On ne veut pas s'imposer. Mais si vous voulez bien de nous, assister à l'anniversaire du petit me ferait très plaisir et rester un peu, aussi.
Son regard se tourne vers Mel, comme pour chercher confirmation puis, soudain, comme si un boomerang lui revenait droit dans la gueule, son sourire s'efface et il prend un air on ne peut plus sérieux. Ce qui peut avoir un effet déstabilisant, vu tout ce qui décore sa barbe ! Pourtant, quand Clétus devient sérieux et que l'Acier, se faisant aussi brillant et tranchant qu'une lame, se pose alors sur l'un ou l'autre, c'est comme si l'air ambiant s'épaississait. Le ton de sa voix se fait d'ailleurs tout aussi grave que son air.
- Juste... Il faut que vous sachiez. Si l'on reste un peu parmi vous, il faudra, à un moment, que... je m'isole. Que je m'éloigne. Pour la sécurité de tout le monde. Vous êtes peut-être plus capables de comprendre que d'autres. J'ai... J'ai parlé à Hécate, à Roningrad. Parlé de... ce qui est en elle. J'ai, moi aussi, quelque chose en moi. De différent... mais tout aussi dangereux.
L'Acier s'arrête un instant sur Beth. Peut-être qu'elle verra dans cet Acier, si elle ne détourne pas les yeux, qu'il sait. Qu'il sait ce qui aurait pu lui arriver sans l'intervention de Svetlana. Selon Hécate, du moins. Mais peut-être ne le verra-t-elle pas, peut-être verra-t-elle autre chose... car, là, dans l'Acier, dans ses yeux d'un bleu tirant sur le blanc aux reflets de gris, qu'elle que soit la forme du regard, réside toujours l'Autre. La Bête. Attendant son heure.
- Mais nous n'en sommes pas là !
Le sourire du barbu est revenu, le regard déjà pétillant, se faisant même tendre, malgré l'Acier, alors qu'il se repose sur l'enfant.
- Si ta famille et toi voulez bien de nous, malgré ça, pour fêter ta naissance, ce sera un honneur pour moi, petit bout d'homme !
Ce sont les derniers mots qui sortent de la bouche du barbu avant qu'il ne commence à se bâfrer et n'émette plus que des "groumpf", "slurp" et autres "hmMMmmm"... Un véritable mort de faim ! Barbe-à-papa, bonbons, peu importe, il avale tout ce que Beth lui propose ! Il écoute, pourtant, faut pas croire. D'ailleurs, il ne voudrait pas qu'il entendrait tout quand même. S'il lui arrive de s'interrompre, gardant son grand sourire, c'est uniquement pour faire des grimaces au petit Stanis. Puis vient la question de Vassili et c'est l'ours qui répond le premier :
- Pochible ke mé pi cholat...
Il lève un doigt devant lui à l'attention du jeune Russe, lui demandant visiblement une seconde pour engloutir tout ce qui lui remplit la bouche et rend ses paroles incompréhensibles. Certains pensent qu'il suffit de regarder quelqu'un manger pour avoir une idée de sa façon de faire l'amour... A supposer que cette sagesse populaire en soit vraiment, le verdict est sans appel : la barbu se goinfre, insatiable, est bruyant, vorace, se lèche méticuleusement les doigts pour ne pas en laisser une miette et, clairement, en fout partout ! Ce dernier point étant peut-être une piste pour répondre au jeune papa... Néanmoins :
- Pardon. Je disais : possible que mes petits soldats ne soient plus aussi efficaces que les tiens. HAHA !
Vassili, quand il ne tripote pas la rousse a la moindre occasion, ne cesse de le dévisager. L'ours le voit bien et ne semble s'offusquer, pour l'heure, ni de l'un ni de l'autre ! Pas plus que des tâches d'hémoglobine qu'il découvre à ses tibias en suivant le regard du Russe. A la place, l'Acier revient sur Beth.
- Je crois pas qu'on ait prévu de repartir si tôt mais ça dépendra aussi, bien sûr, de votre hospitalité. On ne veut pas s'imposer. Mais si vous voulez bien de nous, assister à l'anniversaire du petit me ferait très plaisir et rester un peu, aussi.
Son regard se tourne vers Mel, comme pour chercher confirmation puis, soudain, comme si un boomerang lui revenait droit dans la gueule, son sourire s'efface et il prend un air on ne peut plus sérieux. Ce qui peut avoir un effet déstabilisant, vu tout ce qui décore sa barbe ! Pourtant, quand Clétus devient sérieux et que l'Acier, se faisant aussi brillant et tranchant qu'une lame, se pose alors sur l'un ou l'autre, c'est comme si l'air ambiant s'épaississait. Le ton de sa voix se fait d'ailleurs tout aussi grave que son air.
- Juste... Il faut que vous sachiez. Si l'on reste un peu parmi vous, il faudra, à un moment, que... je m'isole. Que je m'éloigne. Pour la sécurité de tout le monde. Vous êtes peut-être plus capables de comprendre que d'autres. J'ai... J'ai parlé à Hécate, à Roningrad. Parlé de... ce qui est en elle. J'ai, moi aussi, quelque chose en moi. De différent... mais tout aussi dangereux.
L'Acier s'arrête un instant sur Beth. Peut-être qu'elle verra dans cet Acier, si elle ne détourne pas les yeux, qu'il sait. Qu'il sait ce qui aurait pu lui arriver sans l'intervention de Svetlana. Selon Hécate, du moins. Mais peut-être ne le verra-t-elle pas, peut-être verra-t-elle autre chose... car, là, dans l'Acier, dans ses yeux d'un bleu tirant sur le blanc aux reflets de gris, qu'elle que soit la forme du regard, réside toujours l'Autre. La Bête. Attendant son heure.
- Mais nous n'en sommes pas là !
Le sourire du barbu est revenu, le regard déjà pétillant, se faisant même tendre, malgré l'Acier, alors qu'il se repose sur l'enfant.
- Si ta famille et toi voulez bien de nous, malgré ça, pour fêter ta naissance, ce sera un honneur pour moi, petit bout d'homme !
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Ven 15 Oct - 20:03
Je ris au moins autant à ses grimaces entre deux bouchées que le petit et souris de le voir manger avec si bon appétit.
Merci. Quand j'ai su que vous veniez, j'ai préparé quelques stocks rien que pour toi.
Les gestes et les regards de Vassili depuis qu'ils sont ici ne m'ont pas échappé non plus. Je cherche à attirer son attention pour lui faire comprendre de ne pas en abuser. Car même si j'essaye de contrôler ma jalousie, elle est toujours bel et bien là.
La main sur mon ventre, je tente de rire, rire qui sonne légèrement faux à cause du fait que j'essaye de ne pas remettre Vassili à sa place.
Vrai que les siens sont hyperactifs pour le coup... C'est ma troisième grossesse, même si j'en ai perdu un entre Stanis et celui-ci... Mais c'est vrai qu'un petit de vous deux ne pourrait être qu'adorable.
Une lueur d'inquiétude traverse mon regard quand il nous parle de Hécate et de danger...
Je... Tu sens monter les crises avant qu'elles n'arrivent ou... ? Si c'est le cas, la montagne est assez grande pour que tu puisses t'isoler quand ce sera nécessaire, ça ne devrait pas être un gros soucis...
Mais oui, on aimerait bien que vous restiez un peu, vous êtes les bienvenus ici.
Et ce serait un honneur pour nous aussi de vous avoir pour son anniversaire. D'autant que sa marraine ne sera pas là, puisque Hécate a décidé de rester à Roningrad pour le moment.
J'espérais de tout coeur qu'il me réponde par la positive, car sinon je ne serais pas tranquille tant qu'il serait ici, même si je l'appréciais beaucoup. Tout comme Hécate... Quand elle était elle même.
Merci. Quand j'ai su que vous veniez, j'ai préparé quelques stocks rien que pour toi.
Les gestes et les regards de Vassili depuis qu'ils sont ici ne m'ont pas échappé non plus. Je cherche à attirer son attention pour lui faire comprendre de ne pas en abuser. Car même si j'essaye de contrôler ma jalousie, elle est toujours bel et bien là.
La main sur mon ventre, je tente de rire, rire qui sonne légèrement faux à cause du fait que j'essaye de ne pas remettre Vassili à sa place.
Vrai que les siens sont hyperactifs pour le coup... C'est ma troisième grossesse, même si j'en ai perdu un entre Stanis et celui-ci... Mais c'est vrai qu'un petit de vous deux ne pourrait être qu'adorable.
Une lueur d'inquiétude traverse mon regard quand il nous parle de Hécate et de danger...
Je... Tu sens monter les crises avant qu'elles n'arrivent ou... ? Si c'est le cas, la montagne est assez grande pour que tu puisses t'isoler quand ce sera nécessaire, ça ne devrait pas être un gros soucis...
Mais oui, on aimerait bien que vous restiez un peu, vous êtes les bienvenus ici.
Et ce serait un honneur pour nous aussi de vous avoir pour son anniversaire. D'autant que sa marraine ne sera pas là, puisque Hécate a décidé de rester à Roningrad pour le moment.
J'espérais de tout coeur qu'il me réponde par la positive, car sinon je ne serais pas tranquille tant qu'il serait ici, même si je l'appréciais beaucoup. Tout comme Hécate... Quand elle était elle même.
- Mel
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Ven 15 Oct - 23:52
Mel écoute la conversation entre Vassily, Beth et l'ours glouton, en se demandant si le grand russe bien bâti est maladroit de nature ou s'il est troublé par quelque chose. Elle le détaille et puis, elle secoue la tête. Un artiste de Cirque pouvant jouer les équilibristes ne pourrait pas être aussi peu habile de ses mains. C'est donc qu'il essaie de la peloter sans en avoir l'air ou bien qu'il est distrait. Elle penche la tête et le voit regarder Clétus sous tous les angles, distrait par le loup donc. C'est qu'elle serait presque vexée, mais elle préfère en rire. D'ailleurs sa réflexion est coupée nette et son sourire se fane un peu à la question de Vassili. Heureusement pour elle, le barbu répond presque tout de suite, en décrochant une pluie de miettes et de postillons avant d'avaler sa bouchée et pouvoir parler normalement.
La suite de la conversation s'assombrit et elle se rapproche de lui pour déposer une de ses mains dans une des siennes. Elle, elle sait bien de quoi il parle et tout se que ça implique. Elle presse un peu sa main pour qu'il tourne la tête vers elle et qu'elle puisse lui sourire. C'est le moment précis choisi par la petite rousse pour reprendre la parole avec la vitesse qui la caractérise.
On restera jusqu'à l'anniversaire de Stanis au moins. Enfin sauf si on nous met dehors avant parce qu'un morfale a mangé toutes les sucreries de Beth !
Elle fronce les sourcils en appuyant du bout de son index au niveau de l'estomac de Clétus.
Pour le reste, Beth, ne t'inquiète pas ! Ça ne ressemble pas vraiment aux crises d'Hécate... Et je crois que Clétus devrait pouvoir s'assurer que tout le monde reste en sécurité et assez loin de la "crise" pour que personne ne risque rien. Peut-être juste ranger toutes les armes dans un coin... Par pure précaution...
Elle leur sourit et attrape une barbe à papa pour en prendre un morceau avec les doigts et l'engouffrer, ya pas que l'ours qui soit glouton après tout. Elle s'arrête en plein milieu de sa bouchée pour poser une question de la plus haute importance pour elle.
Dites tous les deux... Vous en mangez beaucoup de la barbe à papa ? C'est juste pour être sûre que c'est pas ça qui fait tomber enceinte... Parce que je suis pas sûre que je sois prête là tout de suite maintenant ! Et toi t'en as déjà mangé assez.
Elle le regarde de la tête aux pieds et remarque enfin le jean et les tâches de sang.
Regardez dans quel état il s'est mis... En fait, j'ai déjà un enfant !
Et elle éclate de rire.
La suite de la conversation s'assombrit et elle se rapproche de lui pour déposer une de ses mains dans une des siennes. Elle, elle sait bien de quoi il parle et tout se que ça implique. Elle presse un peu sa main pour qu'il tourne la tête vers elle et qu'elle puisse lui sourire. C'est le moment précis choisi par la petite rousse pour reprendre la parole avec la vitesse qui la caractérise.
On restera jusqu'à l'anniversaire de Stanis au moins. Enfin sauf si on nous met dehors avant parce qu'un morfale a mangé toutes les sucreries de Beth !
Elle fronce les sourcils en appuyant du bout de son index au niveau de l'estomac de Clétus.
Pour le reste, Beth, ne t'inquiète pas ! Ça ne ressemble pas vraiment aux crises d'Hécate... Et je crois que Clétus devrait pouvoir s'assurer que tout le monde reste en sécurité et assez loin de la "crise" pour que personne ne risque rien. Peut-être juste ranger toutes les armes dans un coin... Par pure précaution...
Elle leur sourit et attrape une barbe à papa pour en prendre un morceau avec les doigts et l'engouffrer, ya pas que l'ours qui soit glouton après tout. Elle s'arrête en plein milieu de sa bouchée pour poser une question de la plus haute importance pour elle.
Dites tous les deux... Vous en mangez beaucoup de la barbe à papa ? C'est juste pour être sûre que c'est pas ça qui fait tomber enceinte... Parce que je suis pas sûre que je sois prête là tout de suite maintenant ! Et toi t'en as déjà mangé assez.
Elle le regarde de la tête aux pieds et remarque enfin le jean et les tâches de sang.
Regardez dans quel état il s'est mis... En fait, j'ai déjà un enfant !
Et elle éclate de rire.
- Vassili Ryjkov
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 19 Oct - 8:20
Quand Clétus parle de ses petits soldats je grand russe regarde son entrecuisse, oui oui directement. Il se demande si il est victime d'une maladie ou d'une radiation.
En tout cas dans cette pente tu ne manquais pas de vigueur.. ça je te l'assure, c'était même impressionnant tu es impressionnant Clétus...
Clairement il le bade le grand ours, et il zappe complet sa femme, même si elle n'est pas loin de lui, il a vu le sourire fané de la rousse a l'évocation d'une grossesse, il pointe ses mains vers la rouquine, désignant son corps de bas en haut, insistant sur ses hanches
Ne t'inquiètes pas Mel, tu as a l'air parfaitement bien faite, si t'es capable d'encaisser les étreintes d'un si beau mâle, tu es capable de porter un enfant, faut insister ca viendra !
Pour la suite Vassili n'avait entendu que des histoires, des rumeurs... de créature plus ou moins lié a Clétus, et le voila qu'il parle d'Hécate pour se justifier... il réfléchit pendant que sa femme et la jolie rouquine s'exprime sur le sujet... ça parle d'anticipation, et d'armes.. Vassili essaye de jouer la franchise avec le vieil ours, il s'approche de lui et lui pose la main sur le torse en lui disant
Je ne sais pas ce qui est en toi, mais tu sais nous sommes un cirque, nous avons toujours eu des personnes que d'aucune considère comme des anomalies de la nature... même si la plupart de nos "mutants" sont morts il nous reste nounou, une femme a 3 seins, et personne ne la traite différemment ici. Nous sommes plus ouverts que les gens que tu as rencontrés jusque là, aussi sens toi libre d'assumer et de partager de ce qu'il a en toi Clétus...
Quelle étonnante sagesse de la part d'un gamin, le fait d'être papa si jeune la rendu plus mature, ou c'est simplement sa femme qui le rends meilleur, en tout cas le jeune russe crois chaque mot qu'il vient de prononcer et reste tout proche de l'ours détaillant ses réactions sur son visage.. Puis pour ne pas acculer l'homme il s'adresse a Mel
Non la barbe a papa ca fait pas tomber enceinte, ça fait juste prendre du cul et ça va t'a de la marge !
En tout cas dans cette pente tu ne manquais pas de vigueur.. ça je te l'assure, c'était même impressionnant tu es impressionnant Clétus...
Clairement il le bade le grand ours, et il zappe complet sa femme, même si elle n'est pas loin de lui, il a vu le sourire fané de la rousse a l'évocation d'une grossesse, il pointe ses mains vers la rouquine, désignant son corps de bas en haut, insistant sur ses hanches
Ne t'inquiètes pas Mel, tu as a l'air parfaitement bien faite, si t'es capable d'encaisser les étreintes d'un si beau mâle, tu es capable de porter un enfant, faut insister ca viendra !
Pour la suite Vassili n'avait entendu que des histoires, des rumeurs... de créature plus ou moins lié a Clétus, et le voila qu'il parle d'Hécate pour se justifier... il réfléchit pendant que sa femme et la jolie rouquine s'exprime sur le sujet... ça parle d'anticipation, et d'armes.. Vassili essaye de jouer la franchise avec le vieil ours, il s'approche de lui et lui pose la main sur le torse en lui disant
Je ne sais pas ce qui est en toi, mais tu sais nous sommes un cirque, nous avons toujours eu des personnes que d'aucune considère comme des anomalies de la nature... même si la plupart de nos "mutants" sont morts il nous reste nounou, une femme a 3 seins, et personne ne la traite différemment ici. Nous sommes plus ouverts que les gens que tu as rencontrés jusque là, aussi sens toi libre d'assumer et de partager de ce qu'il a en toi Clétus...
Quelle étonnante sagesse de la part d'un gamin, le fait d'être papa si jeune la rendu plus mature, ou c'est simplement sa femme qui le rends meilleur, en tout cas le jeune russe crois chaque mot qu'il vient de prononcer et reste tout proche de l'ours détaillant ses réactions sur son visage.. Puis pour ne pas acculer l'homme il s'adresse a Mel
Non la barbe a papa ca fait pas tomber enceinte, ça fait juste prendre du cul et ça va t'a de la marge !
- Clétus
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 19 Oct - 11:44
L'inquiétude dans le regard de Beth qui, avec politesse et retenue, reste parfaitement aimable mais ne peut dissimuler sa peur à l'ours qui sent ces choses-là au moins aussi bien qu'un Stannis. La main de Mel qui vient se loger dans sa paluche, serrer, son sourire puis son doigt sur son ventre, cherchant, comme toujours à rassurer, à apporter de la légèreté même sur les sujets les plus sombres. Puis, enfin, Vassili, ce jeune homme qui le regarde, depuis tout à l'heure, avec quelque chose de presque enfantin dans le regard, qui vient poser sa main sur son torse et gentiment tenter de le mettre à l'aise. Clétus hoche la tête, appréciant la sincérité du Russe et la gentillesse de ces trois personnes sans, pour autant, qu'aucun de leurs différents troubles ne lui échappent. La peur de Beth, pour elle, les siens et ses enfants, présent ou à venir, et la jalousie douloureuse qu'elle tente de rendre muette. Mel et son empathie pour lui qui la travaille et son malaise quant à une maternité qu'elle culpabilise de ne pas vraiment souhaiter. Vassili qui, pareil à un immense adolescent et avec la même forme d'innocence, est travaillé par son désir charnel permanent et son besoin de prouver qu'il est un homme, selon l'idée qu'il s'en fait et qui n'a cependant rien de bonne ou de mauvaise. Le grand barbu capte, perçoit, ressent tout ça et il ne condamne rien, sinon ses propres troubles. Ses méandres.
Il y a encore quelques lunes, il ignorait ce qu'il avait en lui... ou ce qu'il est, tout simplement. Un nuance importante et qu'il n'a pas encore clarifié lui-même. Il n'aurait donc même pas aborder le sujet. Il y a moins de lunes encore, n'ayant pas découvert les effets très particuliers qu'a sur lui la cocaïne, il ne serait, ce jour, qu'un visage fermé par un masque de douleur qu'il prenait, avant, pour une migraine assez virulente pour transformer une simple parole en un boucan douloureux. Il se serait alors contenté, comme il vient de le faire, de hocher la tête. Plus simple. Seulement voilà, nous ne sommes pas quelques lunes plus tôt. Nous sommes maintenant. Et, maintenant, il sait - plus ou moins précisément - ce qu'il est et il est sous l'effet de la cocaïne, sans douleur et relativement désinhibé. Alors, tandis que Vassili vient juste de rassurer la rousse sur son séant unanimement apprécié, l'ours, qui s'apprêtait à enfourner une énième friandise, stoppe son geste, le bonbec restant là, dans sa main, à quelques centimètres de ses lèvres qui s'entrouvrent pour parler, l'Acier planté dans le regard du jeune Russe :
- Je suis un loup-garou.
Ça ressemblerait presque à une blague. Sauf qu'il est parfaitement évident que Clétus ne blague pas. Pour autant, il ne semble pas plus être menaçant que s'enorgueillir de sa condition, c'est très clairement un fardeau qu'il évoque, ça se lit dans son expression. Surtout, il se montre on ne peut plus sincère auprès de ses hôtes qu'il estime assez pour les informer... et les mettre en garde, tout aussi clairement. Cela étant, après une pause somme toute théâtrale laissant Beth et Vassili juger de l'information, il enchaine, sur le même ton :
- Une forme de lycanthropie dont je n'ai conscience que depuis peu. Je n'y comprends pas encore tout et j'ignore son origine. Ce que je sais, c'est que toutes les dix lunes, je deviens... autre chose. Une bête. Un prédateur dont personne n'a envie d'être la proie... et qui prend ma place. C'est ce qui fait que Mel, d'une certaine manière, la connait mieux que moi, cette bête. Ou différemment. Il semblerait qu'elle préfère se tenir à l'écart des humains mais... et c'est pour ça que Mel parle des armes, je crois... elle n'est jamais plus dangereuse que lorsqu'elle se sent menacée. Comme tous les animaux, finalement... Sauf qu'on ne parle pas d'un chat mais d'un monstre de plus de deux mètres qui pourrait vous couper en deux d'un coup de griffe.
Il reste parfaitement sérieux et l'Acier qui, lui, se réjouit de la crainte qu'il peut lire, passe de l'un à l'autre de ses gentils hôtes, s'assurant qu'il est bien compris.
- Jusqu'ici, mes transformations ont presque toujours été prévisibles, réglées comme des horloges. Mais j'ai bien dit "presque". C'est pourquoi je comprendrais que vous vouliez que je me tienne à l'écart et c'est aussi pourquoi je vais vous laisser en parler entre vous, avec les vôtres, et en décider.
A ces mots, et malgré la diète préconisée par Mel à qui il jette un regard en coin, il s'enfile la sucrerie, la croque et se lèche les doigts, toujours aussi goulafre, et retrouve son sourire.
- Chachez... *gulp*... pardon... Sachez que je vous tiendrais pas rigueur de votre décision, quelle qu'elle soit ! Ça aurait été valable avant que Beth me fasse prendre dix kilos de sucre, alors maintenant, pensez donc ! HAHA !
Il s'approche d'ailleurs de la future maman. Tout en douceur, sans rien de menaçant, pas même dans l'Acier, d'ailleurs, redevenu nounours maintenant qu'il a dit ce qu'il avait à dire. Avec la même douceur, il dépose délicatement ses paluches sur les épaules de la mère, lui souriant de toutes ses dents et de toute la tendresse de son regard.
- Merci pour cet accueil, Beth, vraiment ! Tu es un amour. Et quand je te dis que tu es belle, comprends que ça va au-delà de la simple apparence...
Toujours aussi doux, il lui dépose un rapide baiser sur le coin du front et tandis qu'il se penche pour sourire à Stannis, qui lui se fout bien de ses histoires de loup-garou, pour lui tapoter le nez du bout du doigt, la paluche restée sur l'épaule de Beth la caresse de telle sorte qu'elle comprendra peut-être qu'il veut la réconforter pour ce qu'elle tente de garder muet. Puis, toujours calme et souriant, il revient auprès de Vassili et lui donne une tape des plus amicales sur son épaule à lui, y laissant aussi la paluche.
- Merci pour tes mots et ton accueil, Vassili. Tu es un homme bon, et ça se fait rare. Tu peux être fier de toi, tu sais ? Tout le monde peut pas se vanter d'avoir su participer à garder la plupart des siens en vie comme tu l'as fait, en ce monde. Et regarde un peu où ils vivent ! En sécurité ou autant qu'on peut l'espérer. Si tu me demandes mon avis, je dirais que tu n'as plus rien à prouver ! Sinon à toi-même...
Deux petites tapes sur l'épaule encore, un large sourire, puis il s'en retourne, tout guilleret, vers Mel, lui reprenant la main. Et alors qu'il ramasse de l'autre les sacs, il parle assez fort pour être entendu d'elle mais aussi de tous :
- Ils ont raison, tu sais ? Nos enfants seraient superbes. Et tu ferais une excellente mère, c'est certain... Mais rien de tout ça n'implique qu'on doive le faire. Puis... je suis trop jeune pour avoir encore des gosses, tu crois pas ?
Il se redresse, sacs sur le dos, et lui fait un clin d'oeil, toujours souriant. Puis son regard passe de Mel à leurs hôtes :
- Ça te dit qu'on aille un peu découvrir les environs ? Enfin, si ça vous dérange pas, bien sûr... Ça vous laissera le temps de prendre une décision.
Il y a encore quelques lunes, il ignorait ce qu'il avait en lui... ou ce qu'il est, tout simplement. Un nuance importante et qu'il n'a pas encore clarifié lui-même. Il n'aurait donc même pas aborder le sujet. Il y a moins de lunes encore, n'ayant pas découvert les effets très particuliers qu'a sur lui la cocaïne, il ne serait, ce jour, qu'un visage fermé par un masque de douleur qu'il prenait, avant, pour une migraine assez virulente pour transformer une simple parole en un boucan douloureux. Il se serait alors contenté, comme il vient de le faire, de hocher la tête. Plus simple. Seulement voilà, nous ne sommes pas quelques lunes plus tôt. Nous sommes maintenant. Et, maintenant, il sait - plus ou moins précisément - ce qu'il est et il est sous l'effet de la cocaïne, sans douleur et relativement désinhibé. Alors, tandis que Vassili vient juste de rassurer la rousse sur son séant unanimement apprécié, l'ours, qui s'apprêtait à enfourner une énième friandise, stoppe son geste, le bonbec restant là, dans sa main, à quelques centimètres de ses lèvres qui s'entrouvrent pour parler, l'Acier planté dans le regard du jeune Russe :
- Je suis un loup-garou.
Ça ressemblerait presque à une blague. Sauf qu'il est parfaitement évident que Clétus ne blague pas. Pour autant, il ne semble pas plus être menaçant que s'enorgueillir de sa condition, c'est très clairement un fardeau qu'il évoque, ça se lit dans son expression. Surtout, il se montre on ne peut plus sincère auprès de ses hôtes qu'il estime assez pour les informer... et les mettre en garde, tout aussi clairement. Cela étant, après une pause somme toute théâtrale laissant Beth et Vassili juger de l'information, il enchaine, sur le même ton :
- Une forme de lycanthropie dont je n'ai conscience que depuis peu. Je n'y comprends pas encore tout et j'ignore son origine. Ce que je sais, c'est que toutes les dix lunes, je deviens... autre chose. Une bête. Un prédateur dont personne n'a envie d'être la proie... et qui prend ma place. C'est ce qui fait que Mel, d'une certaine manière, la connait mieux que moi, cette bête. Ou différemment. Il semblerait qu'elle préfère se tenir à l'écart des humains mais... et c'est pour ça que Mel parle des armes, je crois... elle n'est jamais plus dangereuse que lorsqu'elle se sent menacée. Comme tous les animaux, finalement... Sauf qu'on ne parle pas d'un chat mais d'un monstre de plus de deux mètres qui pourrait vous couper en deux d'un coup de griffe.
Il reste parfaitement sérieux et l'Acier qui, lui, se réjouit de la crainte qu'il peut lire, passe de l'un à l'autre de ses gentils hôtes, s'assurant qu'il est bien compris.
- Jusqu'ici, mes transformations ont presque toujours été prévisibles, réglées comme des horloges. Mais j'ai bien dit "presque". C'est pourquoi je comprendrais que vous vouliez que je me tienne à l'écart et c'est aussi pourquoi je vais vous laisser en parler entre vous, avec les vôtres, et en décider.
A ces mots, et malgré la diète préconisée par Mel à qui il jette un regard en coin, il s'enfile la sucrerie, la croque et se lèche les doigts, toujours aussi goulafre, et retrouve son sourire.
- Chachez... *gulp*... pardon... Sachez que je vous tiendrais pas rigueur de votre décision, quelle qu'elle soit ! Ça aurait été valable avant que Beth me fasse prendre dix kilos de sucre, alors maintenant, pensez donc ! HAHA !
Il s'approche d'ailleurs de la future maman. Tout en douceur, sans rien de menaçant, pas même dans l'Acier, d'ailleurs, redevenu nounours maintenant qu'il a dit ce qu'il avait à dire. Avec la même douceur, il dépose délicatement ses paluches sur les épaules de la mère, lui souriant de toutes ses dents et de toute la tendresse de son regard.
- Merci pour cet accueil, Beth, vraiment ! Tu es un amour. Et quand je te dis que tu es belle, comprends que ça va au-delà de la simple apparence...
Toujours aussi doux, il lui dépose un rapide baiser sur le coin du front et tandis qu'il se penche pour sourire à Stannis, qui lui se fout bien de ses histoires de loup-garou, pour lui tapoter le nez du bout du doigt, la paluche restée sur l'épaule de Beth la caresse de telle sorte qu'elle comprendra peut-être qu'il veut la réconforter pour ce qu'elle tente de garder muet. Puis, toujours calme et souriant, il revient auprès de Vassili et lui donne une tape des plus amicales sur son épaule à lui, y laissant aussi la paluche.
- Merci pour tes mots et ton accueil, Vassili. Tu es un homme bon, et ça se fait rare. Tu peux être fier de toi, tu sais ? Tout le monde peut pas se vanter d'avoir su participer à garder la plupart des siens en vie comme tu l'as fait, en ce monde. Et regarde un peu où ils vivent ! En sécurité ou autant qu'on peut l'espérer. Si tu me demandes mon avis, je dirais que tu n'as plus rien à prouver ! Sinon à toi-même...
Deux petites tapes sur l'épaule encore, un large sourire, puis il s'en retourne, tout guilleret, vers Mel, lui reprenant la main. Et alors qu'il ramasse de l'autre les sacs, il parle assez fort pour être entendu d'elle mais aussi de tous :
- Ils ont raison, tu sais ? Nos enfants seraient superbes. Et tu ferais une excellente mère, c'est certain... Mais rien de tout ça n'implique qu'on doive le faire. Puis... je suis trop jeune pour avoir encore des gosses, tu crois pas ?
Il se redresse, sacs sur le dos, et lui fait un clin d'oeil, toujours souriant. Puis son regard passe de Mel à leurs hôtes :
- Ça te dit qu'on aille un peu découvrir les environs ? Enfin, si ça vous dérange pas, bien sûr... Ça vous laissera le temps de prendre une décision.
Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 19 Oct - 13:43
Il savait pourtant que je faisais des efforts, mais j'avais comme l'impression qu'il prenait un malin plaisir à me provoquer. Surtout en ce moment où je me sentais énorme. X'iutha avait soulevé la possibilité d'une grossesse multiple, mais j'avais du mal à y croire. Et comme nous n'avions aucun médecin parmi nous, je m'inquiétais de cette prise de poids anormale. Je m'apprêtais à interpeller Vassili, mais c'est ce moment précis que Clétus choisit pour nous dire ce qu'il est. Un loup-garou. Comme il le dit lui-même, un animal de deux mètres, dont personne ne voudrait être la proie.
J'écoute ses explications sans rien dire, attentive. C'est une bonne chose qu'il le sache, et comme il le dit lui-même, la "bête" qui sommeille en lui préfère s'isoler. Etant au courant de ce qu'il est et de sa façon de réagir quand c'est le cas, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Personne de chez nous ne le menacera en sachant ce qu'il est. En ce qui me concerne, ma décision est déjà prise. Ils peuvent rester. Et si il ressent le besoin de s'isoler, la montagne et les tunnels creusés dans son flanc lui permettront de s'isoler, de se cacher. Mais pour moi ça ne change rien. Je l'apprécie toujours autant et j'admire son honnêteté.
Je n'ai aucun mouvement de recul, ni plus aucune crainte dans le regard quand il se rapproche de moi pour poser ses deux mains sur les épaules en souriant. J'écoute ce qu'il me dit en souriant moi-même, totalement rassurée.
Merci Clétus. Pour tout. Merci d'avoir été honnête avec nous. Sache que pour moi la décision est limpide et qu'il n'y a aucune raison que vous ne restiez pas ici. Et je crois qu'il en sera de même pour mon mari.
Je souris en le voyant jouer avec le petit Stanis. A le voir comme ça, doux comme un gros nounours, on a du mal à réaliser ce qu'il vient de nous apprendre.
Je le vois ensuite remercier Vassili, tout en lui faisant comprendre qu'aucun de ses gestes et de ses mots ne lui ont échappés, même s'il n'en a rien laissé paraitre.
Il se retourne ensuite vers Mel, lui prenant la main tout en lui confirmant ce qu'on a dit, la rassurant en même temps. Quand il se tourne vers nous, je hoche la tête en souriant.
Allez donc tranquillement découvrir les environs, mais en ce qui me concerne la décision est déjà prise.
J'écoute ses explications sans rien dire, attentive. C'est une bonne chose qu'il le sache, et comme il le dit lui-même, la "bête" qui sommeille en lui préfère s'isoler. Etant au courant de ce qu'il est et de sa façon de réagir quand c'est le cas, il n'y a aucune raison de s'inquiéter. Personne de chez nous ne le menacera en sachant ce qu'il est. En ce qui me concerne, ma décision est déjà prise. Ils peuvent rester. Et si il ressent le besoin de s'isoler, la montagne et les tunnels creusés dans son flanc lui permettront de s'isoler, de se cacher. Mais pour moi ça ne change rien. Je l'apprécie toujours autant et j'admire son honnêteté.
Je n'ai aucun mouvement de recul, ni plus aucune crainte dans le regard quand il se rapproche de moi pour poser ses deux mains sur les épaules en souriant. J'écoute ce qu'il me dit en souriant moi-même, totalement rassurée.
Merci Clétus. Pour tout. Merci d'avoir été honnête avec nous. Sache que pour moi la décision est limpide et qu'il n'y a aucune raison que vous ne restiez pas ici. Et je crois qu'il en sera de même pour mon mari.
Je souris en le voyant jouer avec le petit Stanis. A le voir comme ça, doux comme un gros nounours, on a du mal à réaliser ce qu'il vient de nous apprendre.
Je le vois ensuite remercier Vassili, tout en lui faisant comprendre qu'aucun de ses gestes et de ses mots ne lui ont échappés, même s'il n'en a rien laissé paraitre.
Il se retourne ensuite vers Mel, lui prenant la main tout en lui confirmant ce qu'on a dit, la rassurant en même temps. Quand il se tourne vers nous, je hoche la tête en souriant.
Allez donc tranquillement découvrir les environs, mais en ce qui me concerne la décision est déjà prise.
- Mel
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 19 Oct - 23:28
Mel lève les yeux au ciel en rougissant à chaque fois qu'on parle d'une grossesse. D'ailleurs elle sourit quand Vassili parle de ses fesses, c'est dire à quel point l'autre sujet la met mal à l'aise. Elle se tient prête au prochain assaut sur les enfants et les femmes enceintes, quand la bombe est lâchée comme on dirait "Bonjour comment ça va ?" Instinctivement, elle se rapproche de Clétus et regarde les deux autres avec attention pour essayer de surprendre quelque chose sur leurs visages. Une ombre ou un sursaut, qui signifierait qu'ils devraient partir avant même de finir cette conversation. Mais elle ne voit rien, elle reste cependant en alerte, tandis que l'ours se raconte. C'est la première fois qu'il se présente comme ça de but en blanc. Elle croise son regard et elle comprend enfin que sa façon d'agir n'a rien à voir avec les bonbons de Beth mais avec une autre friandise qu'il s'est offert seul. Elle grimace mais reste toujours à ses côtés.
Il se raconte, il parle de sa Bête et du mal qui le ronge, de l'exil aussi et leur demande de prévenir tous les autres habitants qui décideront s'ils peuvent rester ou non. De toute façon, ils s'éloigneront quand la transformation viendra, afin d'être sûrs de ne blesser personne. Pour le reste, ils attendront dans le bateau ou en visitant les environs. Et puis pour apaiser la gravité du sujet, revoilà encore qu'on reparle de lui faire mettre des enfants au monde. Cette fois, elle lève les yeux vers lui et lui sourit, elle reconnaît son sens de la plaisanterie, alors elle lui tire la langue d'une façon pas vraiment élégante et se met à rire avec lui.
Elle se tourne vers le couple et leur sourit, tout en tenant la main de son barbu.
Merci à tous les deux pour cet accueil. Et merci d'être aussi compréhensif. Je crois qu'il n'y a qu'ici, que nous serons accueillis de cette façon. Ça me fait vraiment plaisir d'être ici, j'espère que ce sera également le cas des autres membres de votre grande famille.
Elle vient embrasser Beth sur la joue et caresser celle de Stanis du bout du doigt en souriant. Et puis, elle vient s'appuyer sur l'épaule de Vassili pour l'embrasser sur la joue lui aussi.
T'en fais pas Vassili, tu as tout ce qui faut pour devenir aussi impressionnant que Clétus avec le temps. Juste peut-être quelques poils en plus !
Elle fait un clin d'oeil pour appuyer sa plaisanterie et continue plus bas.
Il a raison, tu es déjà un excellent père. Continue à prendre soin de ta famille.
Elle rejoint Clétus et lui prend la main qui reste vide.
Allons visiter !
Il se raconte, il parle de sa Bête et du mal qui le ronge, de l'exil aussi et leur demande de prévenir tous les autres habitants qui décideront s'ils peuvent rester ou non. De toute façon, ils s'éloigneront quand la transformation viendra, afin d'être sûrs de ne blesser personne. Pour le reste, ils attendront dans le bateau ou en visitant les environs. Et puis pour apaiser la gravité du sujet, revoilà encore qu'on reparle de lui faire mettre des enfants au monde. Cette fois, elle lève les yeux vers lui et lui sourit, elle reconnaît son sens de la plaisanterie, alors elle lui tire la langue d'une façon pas vraiment élégante et se met à rire avec lui.
Elle se tourne vers le couple et leur sourit, tout en tenant la main de son barbu.
Merci à tous les deux pour cet accueil. Et merci d'être aussi compréhensif. Je crois qu'il n'y a qu'ici, que nous serons accueillis de cette façon. Ça me fait vraiment plaisir d'être ici, j'espère que ce sera également le cas des autres membres de votre grande famille.
Elle vient embrasser Beth sur la joue et caresser celle de Stanis du bout du doigt en souriant. Et puis, elle vient s'appuyer sur l'épaule de Vassili pour l'embrasser sur la joue lui aussi.
T'en fais pas Vassili, tu as tout ce qui faut pour devenir aussi impressionnant que Clétus avec le temps. Juste peut-être quelques poils en plus !
Elle fait un clin d'oeil pour appuyer sa plaisanterie et continue plus bas.
Il a raison, tu es déjà un excellent père. Continue à prendre soin de ta famille.
Elle rejoint Clétus et lui prend la main qui reste vide.
Allons visiter !
- Vassili Ryjkov
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Re: [L97] La Ballade Irlandaise
Mar 2 Nov - 0:50
un loup garou, rien de moins, l'annonce était tombée. est ce que le russe s'en doutait, ou pas du tout, dur a dire tant son visage reste impassible. En tout cas il semble pensif et ne dit plus rien jusqu'à ce que l'ours repose sa paluche sur lui en lui disant que c'était un mec bien et qu'il avait réussit a sauver la plupart des siens, une vive émotion remonte abruptement, trop récente pour être camouflée.
Non !
Il se reprends en le fixant
Non je n'ai pas sauvé tout le monde... on a perdu Deryck, un garçon génial, qui aurait pas fait de mal a une mouche, c'était un garçon certes pas brutal, mais doué de ses doigts sur un peu tout les instruments, il nous a intégrer, s'est intégré, il était génial... il cherchait pas la bagarre a personne, je l'ai envoyé trop loin au nord... c'est de ma faute...
Comme c'est de ma faute quand je lui ai dit de pas tuer ce scoot sur sa moto, qu'on était pas en guerre contre personne... il aurait pu s'en sortir avec cette moto, je suis qu'un con Clétus, c'est ça la réalité.
Cette salope de Ruby n'a pas du hésiter une seconde avant de l'abattre comme un chien, en même temps qu'attendre d'une chienne, qui a brûler tout nos chevaux dans la plaine alors qu'il étaient attachés sans défenses?
Vassili semble s'être mis en colère, tout seul, et il faut bien le baiser de mel sur sa joue pour le faire redescendre, il la regarde un peu interloqué alors qu'elle lui fait un clin d'oeil, avant de repasser les mots que sa femme vient de prononcer. il a bien noter la notion de poils de Mel
Beth a raison, pas besoin d'aller bien loin, vous pouvez rester, si il faut prendre des mesures on les prendra, du genre t'attacher cette nuit la ? L'argent ça fonctionne ? Il faut qu'on en parle a Svetlana, c'est elle qui décide, mais je vois pas de raisons !
Non !
Il se reprends en le fixant
Non je n'ai pas sauvé tout le monde... on a perdu Deryck, un garçon génial, qui aurait pas fait de mal a une mouche, c'était un garçon certes pas brutal, mais doué de ses doigts sur un peu tout les instruments, il nous a intégrer, s'est intégré, il était génial... il cherchait pas la bagarre a personne, je l'ai envoyé trop loin au nord... c'est de ma faute...
Comme c'est de ma faute quand je lui ai dit de pas tuer ce scoot sur sa moto, qu'on était pas en guerre contre personne... il aurait pu s'en sortir avec cette moto, je suis qu'un con Clétus, c'est ça la réalité.
Cette salope de Ruby n'a pas du hésiter une seconde avant de l'abattre comme un chien, en même temps qu'attendre d'une chienne, qui a brûler tout nos chevaux dans la plaine alors qu'il étaient attachés sans défenses?
Vassili semble s'être mis en colère, tout seul, et il faut bien le baiser de mel sur sa joue pour le faire redescendre, il la regarde un peu interloqué alors qu'elle lui fait un clin d'oeil, avant de repasser les mots que sa femme vient de prononcer. il a bien noter la notion de poils de Mel
Beth a raison, pas besoin d'aller bien loin, vous pouvez rester, si il faut prendre des mesures on les prendra, du genre t'attacher cette nuit la ? L'argent ça fonctionne ? Il faut qu'on en parle a Svetlana, c'est elle qui décide, mais je vois pas de raisons !
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